Mais sinon, tout va bien !
Déjà, s’appeler Georges quand on a la trentaine, c’est partir avec un sacré handicap. Mais aujourd’hui, c’est bien le dernier souci de ce père célibataire au bord de la crise de nerfs. Car tout fout le camp.
D’abord, sa carrière : s’exhiber en slip kangourou pour une publicité n’est pas exactement ce qu’il avait en tête en embrassant le métier de comédien. Mais pour payer ses factures et conserver l’école de théâtre léguée par ses parents, il n’a pas le choix. Ensuite, il y a Henrik, son fils adoré, surdoué mais exigeant, qui fait fuir tous ses professeurs. Enfin, Georges n’a que quelques mois pour monter Phèdre avec une poignée d’amateurs et une prof incontrôlable. Bilan : c’est la cata.
Et quand une nouvelle élève, aussi talentueuse que fascinante, et une préceptrice punk aux cheveux bleus, surgie de nulle part, mettent leur grain de sel dans ce monumental bazar, Georges commence à se demander si les dieux n’auraient pas une dent contre lui.
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Maxime Gillio
Photo : Astrid di Crollalanza
Maxime Gillio a débuté sa vie professionnelle dans l’enseignement (prof de français, évidemment…) avant de rendre son tablier au bout de douze années de sacerdoce.
Désormais romancier et directeur de collection, pas moyen de quitter les lettres.
Il a longtemps privilégié le polar avant de passer à la saga historique, avec un détour par le roman feel good, quelques incartades du côté du scénario de BD, et il semble s’être installé durablement en littérature jeunesse depuis maintenant quatre ans.
Il ne faut jamais lui proposer un nouveau projet, sous peine de le voir aussitôt accepter. D’aucuns diraient qu’il est faible et ne sait pas dire non. Il préfère répondre qu’il a l’intention de mourir riche de ses expériences. Mais le plus tard possible.