Le Cimetière des morts qui chantent
Alors qu’il creusait une tombe dans un cimetière des Flandres, Jean-Pierre Claeneboo, fossoyeur, heurte une bombe qui pulvérise les lieux et le pauvre homme.
Les analyses montrent qu’il ne s’agissait pas d’obus, comme on en trouve beaucoup dans le coin, mais de mines anti-char russes placées là intentionnellement. On parle d’attentat et au vu de l’importance du dossier, la gendarmerie locale est dessaisie de l’affaire au profit de la criminelle et c’est Stéphane Marquet qui hérite du dossier.
Une fois sur place, il se heurte à l’hostilité des trois frères restants qui refusent de parler mais d’autres personnes plus loquaces, la femme de ménage notamment, lui apprennent que la maison a été fouillée par un inconnu juste après l’attentat. Après le décès de l’aîné dans un accident de voiture une semaine auparavant, la vengeance devient un mobile évident pour Marquet.
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Maxime Gillio
Photo : Astrid di Crollalanza
Maxime Gillio a débuté sa vie professionnelle dans l’enseignement (prof de français, évidemment…) avant de rendre son tablier au bout de douze années de sacerdoce.
Désormais romancier et directeur de collection, pas moyen de quitter les lettres.
Il a longtemps privilégié le polar avant de passer à la saga historique, avec un détour par le roman feel good, quelques incartades du côté du scénario de BD, et il semble s’être installé durablement en littérature jeunesse depuis maintenant quatre ans.
Il ne faut jamais lui proposer un nouveau projet, sous peine de le voir aussitôt accepter. D’aucuns diraient qu’il est faible et ne sait pas dire non. Il préfère répondre qu’il a l’intention de mourir riche de ses expériences. Mais le plus tard possible.