C’est cette semaine qu’est sorti mon dernier roman, Mais sinon, tout va bien !, aux éditions HarperCollins, collection &H.
Ce roman n’est pas signé Maxime Gillio (c’est moi !), mais Max Deloy (c’est moi aussi !). Mais pourquoi donc ? me demanderez-vous-t-il.
Très simple : ce roman est mon premier dans le genre du feel good. Pour faire simple, une histoire avec des personnages comme vous et moi, avec leurs défauts et leur humanité, à qui il arrive des situations de tous les jours (galères d’argent, soucis amoureux et familiaux, etc.), confrontés à des situations souvent drôles, et envers lesquels on a envie de faire preuve de bienveillance. Bref, de la littérature pleine d’empathie, de drôlerie et d’émotion.
Quand HarperCollins m’a sollicité pour en écrire un, j’ai d’abord accepté par gageure, ce sens du défi qui m’excite. Le feel good, soyons clairs, je n’en avais jamais lu avant, ou alors du qui ne s’assume pas en tant que tel (suivez mon regard). Mais cornaqué par une équipe de choc, j’ai tâché de m’adapter aux contraintes du genre, et surtout, très vite, je me suis pris d’une réelle affection pour ma galerie de personnages.
Oui mais le pseudo, dans tout ça ? Là, c’est clairement une volonté marketing de mon éditeur. En effet, mes précédents ouvrages étaient étiquetés policier ou noir. Les commerciaux avaient donc peur que la confusion s’opère en librairie, et que mon roman soit classé au rayon policier. J’ai accepté la nécessité du pseudo de bonne grâce, francisé le nom de jeune fille d’une de mes grands-mères, et roule ma poule.
Désormais, la classification sera très simple : Maxime Gillio pour les ouvrages en noir ou en jeunesse, Max Deloy pour le feel good.
Et comme je ne suis pas chien, je vous redonne l’argument de Mais sinon, tout va bien !. Bonne lecture :
À force de jouer les tragédiens, il a tenté le destin. Déjà, s’appeler Georges quand on a la trentaine, c’est partir avec un sacré handicap. Mais aujourd’hui, c’est bien le dernier souci de ce père célibataire au bord de la crise de nerfs. Car tout fout le camp. D’abord, sa carrière : s’exhiber en slip kangourou pour une publicité n’est pas exactement ce qu’il avait en tête en embrassant le métier de comédien. Mais pour payer ses factures et conserver l’école de théâtre léguée par ses parents, il n’a pas le choix. Ensuite, il y a Henrik, son fils adoré, surdoué mais exigeant, qui fait fuir tous ses professeurs. Enfin, Georges n’a que quelques mois pour monter Phèdre avec une poignée d’amateurs et une prof incontrôlable. Bilan : c’est la cata. Et quand une nouvelle élève, aussi talentueuse que fascinante, et une préceptrice punk aux cheveux bleus, surgie de nulle part, mettent leur grain de sel dans ce monumental bazar, Georges commence à se demander si les dieux n’auraient pas une dent contre lui.