Il y a trois ans, à l’initiative de Fabien Hérisson, sortait le premier volume des Auteurs du Noir face à la différence, aux éditions Jigal. J’y avais écrit une nouvelle qui avait étonné pas mal de monde, moi le premier… Cette nouvelle s’intitulait « Asperger mon amour ». Je prêtais la plume à une fillette autiste qui racontait son entrée au collège, le regard et l’attitude des autres face à la différence.
Cette nouvelle a été un tournant. Pour la première fois, j’acceptais de tomber le masque dans mes écrits. Et les réactions des lecteurs m’ont confirmé qu’il fallait en effet, parfois, se livrer dans ses textes.
Cette nouvelle ressort cette semaine, sous un autre titre, chez Ska Éditeur, et uniquement en numérique.
À moins d’un euro, vous ne risquez rien. Sauf à vous prendre une petite claque nécessaire.
Trois ans plus tard, j’ai décidé de renouveler l’expérience, sous une autre forme. C’est ainsi que j’ai créé une page Facebook intitulée « Asperger mon amour ». Je n’avais d’autre ambition que d’y publier, de temps en temps, un petit billet sous forme de lettre à ma fille autiste. Aucun plan, aucune stratégie, juste un souvenir, une anecdote, une pensée quand j’en avais envie.
Mais le fait est que cette page connaît un certain succès, puisque ma dernière publication a été lue par plus de 3 000 personnes. L’une de mes satisfactions étant justement que désormais, la majorité des suiveurs de cette page ne font pas partie de mes contacts. Preuve supplémentaire, si besoin était, que ce handicap nécessite qu’on en parle à tout le monde. N’hésitez pas à nous rejoindre.