Le mois prochain, j’aurai le plaisir de vous faire découvrir mon nouveau roman, Anvers et Damnation, cinquième opus de la série L’Embaumeur publiée chez mon copain Mosésu.
Et pourtant, ce livre a failli ne jamais voir le jour.
Un mot d’abord sur cette série de L’Embaumeur. Le principe est celui du Poulpe : un héros récurrent, et un auteur différent par titre. Sauf qu’ici, Luc Mandoline n’est pas Gabriel Lecouvreur. C’est un thanatopracteur itinérant qui, au gré de ses remplacements, a la fâcheuse manie d’aller fouiner derrière les décès suspects. Excellent concept.
Dans Anvers et Damnation, Luc et Sullivan (son collègue et ami) sont envoyés en Belgique pour s’occuper du corps d’un candidat socialiste à la présidentielle française, brusquement décédé dans sa chambre d’hôtel. Officiellement d’un infarctus. En réalité, assassiné par une prostituée africaine. Toute ressemblance…
Si j’ai hésité avant de l’écrire, c’est que je ne voulais plus faire de polar traditionnel (meurtre, enquête, résolution). J’avais le sentiment d’avoir fait le tour et je voulais passer à autre chose.
Mais outre que Sébastien, l’éditeur, est un ami proche, il est aussi trèèès persuasif, et son personnage séduisant.
Alors, je lui ai dit banco, mais à une condition : je l’écris façon roman de gare, hommage aux séries populaires et sans prétention des années 70 : format court, intrigue simple, castagne, cynisme, sexe et humour noir. À lire en deux heures dans le train, avec un éventuel arrêt pignole aux toilettes pour les plus émotifs, façon « Police des Moeurs ».
Le résultat arrive le mois prochain : pas de poésie ni de subtilité, de l’action et du cul (beaucoup), pour un simple moment de détente sans aucune autre prétention.
Le hic, c’est que d’avoir joué du Mandoline le temps d’une aventure m’a donné envie de le retrouver un de ces quatre pour un nouvel opus, complètement différent… Mais d’ici là, j’ai quelques projets à mener, dont j’espère pouvoir vous parler très vite, mais pas plus tard.
Je serai à l’incontournable salon de Templemars le 28 septembre pour dédicacer Anvers et Damnation (entre autres), et une soirée de lancement aura lieu pour les Nordistes à Dunkerque, certainement le vendredi 13 septembre. Mais il est déjà possible de le précommander directement sur le site de l’éditeur, et je m’engage à dédicacer toutes les commandes effectuées avant la fin de l’année.