Ah ! J’en vois certains qui hésitent, qui regardent ostensiblement le bout de leurs tatanes en croco.
Eh bien justement, il est question de saurien, dans cette histoire. Sébastien Mousse, surnommé l’Aligator dans le milieu (oui, oui, avec un seul L…) est un poteau de première. Son job officiel, c’est thanatopracteur. Croque-mort, pour la plèbe.
Mais Sébastien n’est pas qu’un spécialiste de la viande froide. C’est également un fou de lecture, un collectionneur de polars, un boulimique. Et voilà-t-il pas qu’il lui prend une idée complètement folle. Géniale, mais folle : créer un personnage, et, tant qu’à faire, la maison d’édition qui va avec.
Vous savez quoi ?
Il a essayé : il peut !
Le mois prochain sortira déjà le quatrième volet de L’Embaumeur, sa série, aux éditions de l’Atelier Mosésu. Qui est l’Embaumeur ? Luc Mandoline, thanatopracteur, ancien de la Légion. Thanatopracteur itinérant, qui remplace les collègues ici ou là, au gré de vacations. Et comme bien souvent, les morts sont plus loquaces que les vivants, ils en ont des belles et des pas mûres à raconter. Et Luc se retrouve le plus souvent empêtré dans des histoires bien glauques.
Concept super intéressant, donc, d’autant que la série a une deuxième particularité : jamais le même auteur ! Comme Le Poulpe, chaque nouveau titre est écrit par une plume différente qui, tout en respectant le cahier des charges de la série, y amène son univers, son style.
Les quatre premiers volumes sont donc :
Harpicide, par Michel Vigneron
Ainsi fut-il, par Hervé Sard
Concerto en lingots d’os, par Claude Vasseur
Deadline à Ouessant, par Stéphane Pajot.
Mais pourquoi je vous parle de ça, moi ?
Ah oui ! Parce que le Séb, ça fait des mois qu’il me demande, me supplie, m’implore de lui écrire un Embaumeur : « Allez, Max, s’teup, vas-y, écris-moi une aventure de Luc Mandoline ! Promis, t’auras des à-valoir de dingue, un tirage à faire pâlir Paul Colize, je t’offrirai des larmes de pluie venues de pays où il ne pleut pas, vas-y, fais pas ta pute ! »
Et moi, des larmes de pluie, j’ai jamais su résister.
Et donc, j’ai écrit, moi aussi un Embaumeur, m’sieurs dames. Ȧ paraître en septembre. Oui, oui, z’avez bien lu !
Attention, l’ambition de Sébastien était aussi de rendre hommage au roman policier populaire des années 70. Format court, action, cynisme, un zeste de cul et de l’humour noir.
Je pense avoir respecté la demande. Surtout question cul. J’en connais qui vont être surpris…
Un bouquin à lire d’une main, quoi.
Alors je vous donne rendez-vous en septembre pour découvrir Anvers et damnation, mon Embaumeur à moi, et pour patienter, ben vous cliquez ici pour découvrir, et acheter, les autres volumes de la collection. Une fois !